SOPK COMMENT RECONNAÎTRE LES SIGNES ?
Des menstruations irrégulières, une absence de règles qui peut durer plusieurs mois, une pilosité excessive, une prise de poids, des problèmes de fertilité, de l’acné…
Si ces symptômes vous semblent familiers, vous souffrez peut-être d’une affection connue sous le nom de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
Cet acronyme est souvent utilisé et vous en avez probablement déjà entendu parler, mais savez-vous vraiment ce que cela signifie, ce qu’il faut rechercher et quelles sont vos options de traitement ?
Creusons un peu plus et approfondissons les choses importantes à savoir.
Qu’est-ce que le SOPK ?
En termes simples, le SOPK est une affection hormonale complexe affectant les personnes nées avec des organes reproducteurs féminins, qui provoque une hypertrophie des ovaires avec de multiples kystes (le mot « poly » est le grec pour « plusieurs ») sur un ou les deux ovaires.
Les causes du SOPK ne sont pas entièrement connues, mais selon les professionnels de santé, les hormones, la génétique, vos antécédents familiaux (par exemple, si votre mère, votre tante ou un autre proche parent a été affecté par la maladie) et votre mode de vie peuvent contribuer à déclencher le syndrome.
Quels sont les symptômes du SOPK ?
- Menstruations irrégulières, règles abondantes ou absence de règles.
- Acné.
- Croissance excessive des poils, ou hirsutisme, en particulier sur le visage, le ventre, le dos et peut-être même sur la poitrine.
- Perte de cheveux.
- Prise de poids.
- Ballonnements.
- Problèmes de fertilité.
- Saignements en dehors de votre cycle menstruel.
- Sentiments de dépression ou d’anxiété.
Cependant, toutes les personnes atteintes du SOPK ne ressentiront pas nécessairement les mêmes symptômes. Vous pourriez reconnaître certains de ces symptômes, mais attention à ne pas les confondre avec ceux du syndrome prémenstruel (SPM), car ils peuvent être similaires.
Nous vous recommandons toujours de consulter un professionnel de santé pour vous aider à établir un diagnostic et un plan de traitement adapté.
Comment le SOPK est-il diagnostiqué ?
Malheureusement, il n’y a pas un seul test magique pour diagnostiquer le SOPK. Les médecins prendront en compte une variété de facteurs pour formuler leur diagnostic ; cela peut impliquer un examen pelvien ou une échographie, des tests sanguins pour analyser vos niveaux d’hormones, et des questions sur vos antécédents familiaux.
À quel âge commence le SOPK ?
Le SOPK peut survenir à tout âge après la puberté et apparaît généralement avec les premières règles, mais il peut également se développer plus tard, dans la vingtaine ou la trentaine. Cela dit, la plupart des femmes ont tendance à découvrir qu’elles en sont atteintes lorsqu’elles essaient d’avoir un enfant et qu’elles éprouvent des difficultés à tomber enceintes.
Peut-on développer le SOPK plus tard dans la vie ?
La mauvaise nouvelle est que oui ! Vous pouvez développer le syndrome des ovaires polykystiques à tout âge pendant vos années de procréation.
Puis-je tomber enceinte si j’ai le SOPK ?
Être atteinte de SOPK peut poser certains défis pour tomber enceinte, mais la bonne nouvelle est qu’il existe des traitements efficaces, qui doivent parfois être associés à certains changements dans votre style de vie (selon les directives de votre médecin).
Le SOPK peut provoquer des règles irrégulières ou les faire disparaître complètement, ce qui rend difficile de savoir quand vous ovulez, voire supprime l’ovulation. Pas d’ovule = pas de possibilité de grossesse ! Votre gynécologue vous accompagnera tout au long de votre parcours de fertilité.
SOPK et kystes ovariens
Le SOPK peut également vous amener à développer des kystes (sacs remplis de liquide) dans les ovaires, ce qui peut causer des douleurs (parfois, ils peuvent même se rompre s’ils ne sont pas traités, bien que tous les kystes ne se rompent pas). Ils peuvent être aussi très petits, et parfois, vous ne les sentirez même pas.
Toutes les femmes atteintes du SOPK n’auront pas nécessairement des kystes ovariens, ce qui rend le nom de la maladie un peu trompeuse. À l’inverse, certaines femmes qui n’ont pas le SOPK peuvent quand même développer des kystes !
Nos corps sont bizarres (incroyables, mais bizarres), et cela montre à quel point nous avons encore à apprendre sur leur fonctionnement.
Si vous avez des kystes ovariens, vous pouvez ressentir une douleur modérée à intense, voire aucune douleur. Dans certains cas, les kystes peuvent être enlevés chirurgicalement pour les empêcher de se rompre.
Traitements pour le SOPK
Pour le moment, il n’existe pas de remède contre le SOPK, mais il existe différentes façons de traiter les symptômes. Comme nous l’avons dit précédemment, chaque femme n’aura pas les mêmes symptômes de SOPK. C'est pourquoi votre professionnel de santé vous proposera un traitement individualisé, généralement constitué d’une combinaison de médicaments et de changements de style de vie.
Remèdes naturels pour le SOPK
1. Réduire le stress et l’anxiété
Prenez du temps pour vous détendre ! Le stress peut aggraver les symptômes du SOPK. Essayez des techniques comme la méditation, le yoga ou simplement une promenade en pleine nature pour calmer votre esprit.
2. Faire de l’exercice régulièrement. OUI OUI !
Bouger est essentiel ! Que ce soit une séance de fitness, de danse ou même une balade à vélo, l’exercice régulier aide à réguler les hormones et à maintenir un poids santé. Plus d’énergie et moins de stress !
3. Avoir une alimentation équilibrée et éliminer les aliments sucrés et gras
Faites le plein de légumes, fruits, protéines maigres et grains entiers. Réduisez les aliments sucrés et gras pour mieux contrôler les symptômes du SOPK. Une alimentation équilibrée est votre alliée !
4. Augmenter votre apport en fer
Si vos règles sont abondantes, vous pourriez avoir une carence en fer. Boostez votre taux de fer avec des aliments comme les épinards et les œufs. N’oubliez pas de demander à votre médecin de vérifier vos niveaux de fer !
5. Remplacer le café par le thé
Le thé biologique est non seulement délicieux, mais il aide également à équilibrer les hormones et à réduire l’inflammation. Offrez-vous une pause thé et prenez soin de votre équilibre hormonal.
6. Consommer du zinc
Le zinc est un minéral magique ! Il aide à lutter contre la croissance excessive des poils et soutient la fertilité. Vous pouvez en trouver dans les épinards, les pois chiches, la viande rouge et les noix.
7. Avoir une alimentation saine
Adoptez une alimentation anti-inflammatoire pour réguler vos règles et réduire les douleurs menstruelles. Une bonne nutrition aide aussi à prévenir le diabète, alors faites le plein de bons aliments !
8. Bien dormir
Le sommeil est crucial ! Essayez de dormir au moins huit heures par nuit pour permettre à votre corps de récupérer et de fonctionner de manière optimale.
9. Bouger
L’exercice ne se limite pas à la salle de sport ! Même une petite promenade quotidienne peut libérer des endorphines, des analgésiques naturels qui améliorent votre bien-être.
10. Essayer l’acupuncture
Découvrez les bienfaits de l’acupuncture ! Cette pratique traditionnelle chinoise améliore le flux sanguin et réduit les niveaux de cortisol, l’hormone du stress. Une approche douce pour soulager vos symptômes.
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